Depuis quelques mois, un fossé numérique s’est creusé entre les early adopters du web 3.0 et les retardataires qui ont encore du mal à comprendre pourquoi les entreprises sont sur TikTok.
À 38 ans, j’ai un peu l’impression d’être le pont entre ces deux groupes, mais je vous avoue que toutes ces histoires autour du Métaverse, des NFTs, cryptos et de la blockchain, peuvent me dépasser par moment !
J’avais l’air bien con quand un client m’a demandé “C’est quoi le Métaverse” !
Et bien, le métaverse est un terme large… C’est des environnements de monde virtuel partagés. Tu peux y accéder via Internet…. euh c’est comme des espaces numériques rendus plus vivants grâce à la réalité virtuelle ou augmentée… Tu comprends ?
Malheureusement pour moi, mon explication trop geeky l’a complètement perdue. Et ce n’est que quelques jours plus tard, en écoutant le podcast de Caroline Mignaux, que j’ai été illuminé par la définition de Carlos Diaz sur le Métaverse et le Web 3.0.
Dans cet article, je souhaite partager cette définition car elle permet à tout un chacun d’avoir une explication claire, simple et accessible sur le sujet. On sort des terminologies compliquées et on remet les choses à plat.
Le Métaverse c'est une sorte de troisième dimension.
C'est une dimension qui s'est créée parce qu’aujourd’hui, les adultes passent en moyenne 11 heures sur Internet.
Donc, si vous dormez 8 heures, cela veut dire qu'il reste quatre, cinq heures maximum, à passer dans la vie réelle, en bas de chez soi, au restaurant,...
Et parce que l’Homme est un animal social, il a recréé un univers qui lui ressemble dans cette troisième dimension, c'est ce qu’est le Métaverse.
Il ne faut pas voir cette troisième dimension sous le prisme du gaming ou de la VR/AR.
Quand nous discutons dans Zoom, c’est déjà le Métaverse, nous nous affranchissons de l’espace-temps et l’espace-lieu.
Le Web 3 est décentralisé, c’est une façon de reprendre le contrôle et le pouvoir sur des systèmes qui ont été trop centralisés.
Des systèmes tels que le gouvernement, mais aussi les plateformes en ligne.
Instagram, Facebook, Twitter, LinkedIn, Google ont beaucoup d'informations sur leurs utilisateurs.
Et quelque part, nous avons besoin de reprendre le contrôle sur cette information, sur notre identité, sur nos datas.
Ce phénomène du Web 3.0 qui englobe le métaverse, les crypto, la décentralisation, est aussi une forme de réaction à ce système trop centralisé où notre data est devenu une marchandise pour vendre de la publicité à des marques.